- paltoquet
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• 1704; palletoqué « vêtu d'un justaucorps » 1546; de paltok → paletot♦ Fam. et vieilli Individu grossier, rustre. Mod. Homme insignifiant et prétentieux, insolent.Synonymes :- foutriquet (familier)- jean-foutre (populaire)- pignouf (populaire)⇒PALTOQUET, subst. masc.A. —Vx. Individu grossier, rustre. Messieurs, croyez-vous qu'on nous vexe! Vous crossez le bas-bleu, vous taquinez le sexe: Vous n'êtes que des paltoquets (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p.209).B. —Homme prétentieux et insolent. Belle collection de marionnettes; mais les fils sont trop apparents, par ma foi! On ne croise plus dans les rues que jean-foutre et paltoquets (GIDE, Caves, 1914, p.823).Prononc. et Orth.:[
]. Att.ds Ac. dep.1740. Étymol. et Hist. 1704 (Trév.: Paltoquet,s. m. Homme qui a l'air et les manières grossieres, païsanes, qui marche, qui est vêtu et qui agit grossierement et en païsan. Ce mot vient de Paletot, jaquette de païsan). Dér. de paltoke, palletoc, anc. forme de paletot, avec suff. -et caractérisant substitué à -é dans pall(e)toqué «revêtu d'un paletot» (1546, RABELAIS, Tiers Livre, chap.26, éd. M. A. Screech, 188; 1611, COTGR.), le paletot étant considéré comme un vêtement d'hommes de basse condition (v. paletot étymol.). Fréq. abs. littér.:19.
paltoquet [paltɔkɛ] n. m.ÉTYM. 1704; palletoqué « vêtu d'un justeaucorps », 1546; de paletoc, paltoke, anc. formes de paletot, au sens de « casaque de paysan ».❖♦ Fam., vieilli. Individu grossier, rustre (→ Injure, cit. 10).♦ (1735). Mod. Homme insignifiant et prétentieux ou insolent. || Ce petit paltoquet se croit tout permis. — (T. d'injure). || Paltoquet ! Minable !1 Je regarde comme très impertinent et très sot ce paltoquet de jeune seigneur qui a trouvé mauvais que sa souveraine l'envoyât chercher son gant au milieu des lions (…)Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées, Pl., t. I, p. 161.2 Je n'aime pas qu'il (Francis Jammes) cite comme un modèle de dignité Henri de Régnier, quand, quelques mois auparavant, il le traitait de paltoquet.Gide, Journal, 3 févr. 1908.
Encyclopédie Universelle. 2012.